Dans le cadre de son Projet Une Femme, Un Métier, l’ONG CAEDA a remis aux femmes ayant participé à la 18ème édition du projet, leurs attestations de formation le 8 mars 2022. Cette édition regroupait 26 femmes qui du 1er Fevrier au 8 mars 2022 ont été formées à plusieurs métiers.
Le projet Une femme, Un métier est une formation gratuite d’un mois pour les femmes analphabètes et déscolarisées de toute nationalité. Ces femmes pour la plupart n’ont pas de travail et ont du mal à subvenir au besoin de leur famille à cause de leur statut de non instruites.
La présidente de l’ONG, Antoinette SAMADI, ayant très à cœur le sort des plus démunis, a décidé par le biais de son ONG, d’instaurer le projet Une Femme, Un Métier afin de réduire le taux de pauvreté au Bénin (45,9%). En effet, aujourd’hui au Bénin, environ une femme sur deux travaille et plus de la moitié est déscolarisée et analphabète.
C’est la raison pour laquelle, ce projet a pour but de non seulement donner à la femme un moyen de participer aux besoins de sa famille mais aussi de lui permettre de s’émanciper et de s’épanouir car comme le dirait Mamadou Aliou Diallo « Le travail libère l’homme ». En outre, cela permettrait de montrer à la femme qu’elle a le droit d’être scolarisée même titre que l’homme et n’est pas bonne qu’à se marier et à faire des enfants.
La durée de la formation était d’un mois. Tout le long de la formation, les femmes sont nourries et logées au domicile de la présidente. Elles y ont appris plusieurs métiers. Parmi ceux-ci, la teinturerie, le jardinage, la pâtisserie et la saponification. Ces activités ont été menées avec plusieurs formateurs. Lors de l’atelier teinturerie, elles ont appris à choisir le bon tissu, doser les ingrédients, choisir les couleurs et le motif pour obtenir un joli tissu. En outre, elles ont appris à réaliser des basiques du monde de la pâtisserie comme le pain, les croissants et les cakes. De plus, elles ont appris à produire un savon antiseptique qui regroupe dix plantes médicinales et guérit des infections cutanées. Pour finir, elles ont réussi à faire pousser un potager afin de faire quelques économies sur les vivres. Le but de cette diversité de métiers était de permettre aux bénéficiaires d’y trouver leur passion et de découvrir l’amour du travail bien fait.
Cette formation fut gratifiante aussi bien pour les formateurs que pour les participantes. Aussi, les formateurs ainsi que la présidente y ont trouvé la joie d’avoir été utiles et d’avoir aidé à créer des emplois. Ces femmes sont reparties avec une connaissance qui leur permettra d’être autonome. Mieux, les participantes en sont sorties grandies et elles considèrent qu’elles ont trouvé le trésor qui leur permettra de sortir de la pauvreté.